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 Plus modeste, le Printemps de Bourges...

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Mandy
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MessageSujet: Plus modeste, le Printemps de Bourges...   Plus modeste, le Printemps de Bourges... Icon_minitimeDim 27 Avr - 17:32

Plus modeste, le Printemps de Bourges fait salle comble

Pour sa 32e édition, le festival a fait le plein, accueillant plus de 66000 spectateurs. À retenir notammentles concerts de The Do, Catherine Ringer et Camille.


«C'est moins facile mais plus excitant», lance Christophe «Doudou» Davy au moment de dresser le bilan du 32e Printemps de Bourges, qui s'est achevé hier après-midi. Le responsable de l'équipe de programmation fait une force de la modicité des ressources du plus ancien festival de musiques populaires en France. L'inflation constatée depuis trois ou quatre ans sur les tarifs des tournées anglo-saxonnes met les stars internationales hors d'atteinte d'un festival qui, au cours de son histoire, a programmé U2, Miles Davis, Ray Charles ou Massive Attack.
Désormais, les programmes les plus spectaculaires, accueillis sous le Phénix, chapiteau de 6 000 places, ont la particularité de voir «le public du premier au dernier artiste, pendant cinq ou six heures de concert», selon Davy. Le modèle n'est plus, en effet, aux soirées alignant des vedettes de deuxième division avant une star écrasante. L'offre du Printemps de Bourges a rencontré une évolution des comportements du public. Les Français de Moriarty peuvent en témoigner, pour avoir ouvert mercredi avec leur country-folk littéral la soirée qui présentait Yael Naim, Thomas Dutronc et Cali: attention et ferveur du public soutenues de 19 heures à plus de minuit… C'est peut-être cela qu'il faut retenir de cette édition du Printemps de Bourges qui a affiché un taux de remplissage de 103% (soit 66 280 places pour 44 spectacles dans douze salles en six jours): un public de plus en plus affranchi des schémas anciens privilégie des artistes qui transcendent, abolissent ou annulent les frontières de style ou de technique.

Un authentique tempérament d'artiste

Ainsi, on continue de s'extasier de l'ascension de The Do qui, outre son concert de samedi à l'Auditorium complet depuis des mois, a profité de l'annulation des Babyshambles (à la suite de l'incarcération de Pete Doherty) pour jouer mercredi au Phénix. Le duo français, en embrassant à la fois le rock californien des années 1970 et un hip-hop libéré des clichés, des mélancolies pop-folk et des inventions de laboratoire, livre une musique hédoniste, dense, généreuse. The Do semble préparer le terrain aux « bizarres » de l'année, comme Soko, fausse petite fille fantasque repérée sur Myspace et qui commence cette semaine l'enregistrement de son premier album. Sa performance de samedi, avec ses comptines désespérées et ses incompétences musicales revendiquées, a séduit autant qu'agacé sans qu'on départage vraiment, chez elle, ce qui tient de la complaisance et ce qui révèle un authentique tempérament d'artiste.
Ce 32e Printemps de Bourges a plusieurs fois présenté de ces stimulants dilemmes, comme encore avec DJ Zebra et son Zebramix, exercice consistant à mixer des titres joués sur sa platine et des chansons interprétées en direct avec ses musiciens. Ainsi a-t-il fait chanter à Cali son vibrant 1 000 cœurs debout en surimpression sur With or Without You de U2…
Mais, pour l'histoire, il y aura eu, outre l'impressionnante création de Camille (nos éditions des 19 au 19 avril), le concert de Catherine Ringer. Désormais seule à faire vivre la musique des Rita Mitsouko, elle a sidéré les spectateurs du Palais d'Auron, vendredi soir, par une énergie rock phénoménale. Plus que jamais, la puissance de son chant et la liberté de ses mouvements (elle a été danseuse et semble s'en souvenir de plus en plus) la confirment comme une des meilleures interprètes européennes. Et son concert s'est vite détaché de ses intentions commémoratives, quelques mois après la mort de son mari, Fred Chichin, pour se muer en une des performances les plus enthousiasmantes de la saison.
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